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Comment décider de ce qui est le mieux pour ses enfants et sa famille ?

Petit groupe d'enfants autour d'une table

On aurait bien aimé que le gouvernement nous donne une décision tranchée, au lieu de nous laisser devant un éventail de possibilités, à une semaine de la date officielle de la rentrée.

Présentiel, pas présentiel, noss-noss… et quand exactement ? Tout cela soumis au bon vouloir d’un virus dont l’évolution est incertaine, nous sommes bien désemparés. On le voit bien sur les réseaux sociaux où les parents s’interrogent et où fusent les réponses les plus autoritaires, « gardes le à la maison », « inscris le à l’école », sans que les participants prennent le temps d’analyser réellement les éléments de choix, comme l’âge de l’enfant.

C’est difficile de décider maintenant d’inscrire ou pas son enfant dans une école, alors que la menace du reconfinement plane sur Casablanca (oui, nous sommes une école maternelle à Casablanca, c’est pour cela qu’on vous en parle), donc la menace du reconfinement, l’incertitude sur l’évolution du virus dans l’année à venir. Au « début » il était inenvisageable que le confinement dure longtemps, que l’épidémie dure plus de quelques mois. Aujourd’hui, on se dit que si le virus reprend de la force cet hiver, on est parti pour une nouvelle année de difficultés.

Alors dans cet environnement incertain, comment décider de ce qui est le mieux pour son enfant et pour sa famille ?

Il y a plusieurs aspects à cette question, que nous allons passer en revue avec vous, pas pour vous donner une réponse, mais pour vous aider à faire votre choix.

L’importance de la crèche et de la maternelle

La crèche, puis la maternelle sont des étapes importantes dans l’éducation de l’enfant. Dans nos ateliers, nos différentes activités, nous ne faisons pas que lui « apprendre » des connaissances, comme dessiner, lire et écrire, compter, améliorer sa motricité, découvrir des activités artistiques…

Un des apports essentiels de la pré-scolarisation est d’apprendre à l’enfant à « vivre ensemble », avec les autres, à se situer dans un groupe, à reconnaître et exprimer ses besoins et gérer ses émotions et ses ressentis, bref à grandir émotionnellement et à se structurer pour préparer la rentrée à la « grande école ». Ce sont là les outils de l’enfant pour faire face au préscolaire et aux interactions qui l’attendent avec plusieurs groupes d’enfants.

Nos outils, comme la charte de la classe, lui permettent d’évoluer et de se responsabiliser. C’est donc un enfant qui sait déjà vivre en groupe et qui a déjà appris à « aimer apprendre » qui arrive en primaire.

Un enseignement à distance impossible

Pour les petits, le distanciel est très difficile, et il ne nous permet pas de mettre en œuvre notre progression pédagogique.

Toute la dynamique de groupe, l’interaction avec les autres enfants, les adultes disparaît totalement.

Pour arriver à animer des ateliers à distance, il faut une maîtrise de l’outil informatique et une présence d’un des parents, souvent de la maman, qui n’est pas toujours possible.

Le distanciel pouvait être une solution d’urgence, dans le cadre d’une fin d’année, l’enfant connaissait déjà sa maîtresse, les assistantes, ses camarades, il avait découvert nos outils, comme le cahier de progression, bref il avait un référentiel auquel il pouvait se raccrocher.

Commencer une année ainsi, et envisager d’enseigner à distance sur une longue durée n’est pas possible. Nous avons donc décidé de ne pas proposer cette option.

La sécurité sanitaire

Touchatou s’est organisé pour que les enfants qui viennent en cours soient le mieux protégés possible. Nous reviendrons en détail sur l’ensemble des mesures prises, en voici quelques unes :

  • fonctionnement à 50% de la capacité
  • les classes sont séparées en petits groupes de 10 enfants maximum, avec un adulte, qui ne se mélangent jamais aux autres, quelles que soient les activités, le risque de contagion est encore plus limité
  • l’équipe enseignante a été formée aux gestes sanitaires
  • la prise de température a lieu toutes les deux heures
  • les locaux sont régulièrement désinfectés
Atelier en plein air

Nous avons suffisamment d’espace pour pouvoir isoler les petits groupes

Les enfants sont beaucoup moins contagieux que les adultes. C’est pourquoi nous avons pris un soin tout particulier de toute l’équipe enseignante et de tous les adultes qui travaillent à l’école, pour s’assurer qu’ils sont conscients des risques, des mesures à prendre, qu’ils les appliquent et qu’ils sont très régulièrement suivis.

L’impact sur la vie de famille

Pendant le dernier trimestre de l’année précédente, beaucoup de parents ont découvert la difficulté du métier d’enseignant, d’institutrice.

Nos maîtresses et nos assistantes sont régulièrement formées aux outils pédagogiques que nous utilisons, à l’éducation positive, à une pédagogie plus moderne que celle que nous avons reçue quand nous étions enfants. C’est un savoir-faire et un savoir-être qui ne s’improvise pas !

Quand les deux parents travaillent, même en télétravail, il est très difficile de s’occuper en même temps à plein temps de jeunes enfants.

Pour certains parents, faire l’école à la maison a été une révélation des capacités de leur enfant qui n’était pas à l’aise dans l’environnement scolaire. Pour d’autres, au contraire, cela a été une période extrêmement difficile, avec beaucoup de tensions accumulées qui ont pesé sur la relation parent-enfant et donc, indirectement, sur la qualité d’apprentissage.

Chaque famille a sa propre dynamique et ses propres besoins. On n’a pas toujours en soi les capacités à enseigner sereinement à ses enfants, toute la journée, ni la disponibilité matérielle pour le faire.

Une classe Touchatou

En classe aussi, nous avons assez d’espace pour des petits groupes séparés

La situation actuelle nous pèse énormément à tous, et avoir pour chacun, parents et enfants, la possibilité de « souffler » un peu, de disposer de temps pour soi pour les parents, de se retrouver avec ses copains à l’école est importante.

L’incertitude financière

Cet aspect là aussi est très important. Beaucoup de familles ont connu des baisses de revenus avec un chômage partiel, des pertes de clients… faut-il s’engager à nouveau pour un trimestre en payant à l’avance les frais de scolarité, alors qu’on n’est pas certain que l’enfant puisse aller à l’école ? Ce qui voudrait dire, dans notre cas, ne pas disposer d’un support en distanciel ?

C’est une inquiétude légitime, renforcée par le manque de clarté des décisions gouvernementales.

Aussi nous avons décidé de vous proposer d’inscrire vos enfants en ne payant que les frais d’inscription. Le trimestre (ou la part du trimestre) ne sera dû que lorsque les cours en présentiel commenceront effectivement. Notre organisation nous permet de les assurer quoiqu’il arrive, à partir du moment où le gouvernement les autorise, puisque, de toute façon, nous travaillerons à 50% de notre capacité.

En faisant cela, vous pouvez assurer une place à votre enfant, éviter dans la mesure du possible, une année blanche, et limiter votre investissement. Les frais d’inscriptions ne seront pas perdus, à moins que l’on pense sérieusement que l’état actuel durera encore une pleine année scolaire.

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